Les Crabes au Trail du Jambon

Pendant que Stéphane Lamaudière vit un véritable combat de survie au marathon du Cap de Creus près de Gérone, 9 crabes s’amusent sur 2 distances différentes à Bohan.

  • Sur le 24k (1320D+), Mathilde Majois, Claire Perez, Julie Leroy, Luc Dehove, Olivier Vandentempel, Antoine Keustermans

  • Sur le 40k (2130+), André Ghysen, Pascale Lahure et Bruno Bourguignon

Les Crabes au Trail du Jambon – des cuissots en feu, avec le sourire !

Mathilde Majois vous présente cette journée convivialité de sa plus belle plume.

Les 3 crabes du 40k et un intrus 😁.

Le 14 mai dernier, les traileurs du RCB participaient au Trail du Jambon dans la belle région de Bohan. L’occasion pour les “Crabes” de faire tourner les jambes, mais aussi de se retrouver le temps d’un week-end mémorable.

Samedi, 9h00.

La première escouade de Crabes démarre pour un 40 kilomètres “piquant”, avec ses 2130 mètres de dénivelé positif. Le temps est exceptionnellement ensoleillé, la nature offre son plus beau visage au trio formé par Pascale Lahure, notre légende féminine de l’ultra, Bruno, un autre chausseur de baskets fan des longues distances et André, un “vieux de la vieille” dont les mollets expérimentés ne se laissent pas impressionner par les côtes.

Les 6 crabes du 24k et sans intrus 😁.

Le gros de la troupe s’est inscrit sur le parcours des 24, qui propose un beau dénivelé positif de 1350 mètres. Olivier Vandentempel, pourtant habitué aux longues distances, s’offre un running “relax” - au regard de ses standards ! Une petite bande de crustacés le suivent dans son sillage : Claire Perez, la coureuse des Alpes aux jambes légères, Julie Leroy, robuste traileuse qui compte bien “faire la nique” aux pentes escarpées de la Semois, Antoine Keustermans, plus habitué aux cours de badminton qu’aux champs de l’Ardenne, mais dont les longues jambes surmontent sans peine les bosses et les creux, Luc Dehove, qui empile les kilomètres ces derniers temps et Mathilde Majois, traileuse amateure en “récup”  dont la guibole bardée de métal tremble devant le dénivelé.

Le départ est donné ; la troupe s’élance. Après un premier kilomètre bouchonné dans un chemin étroit, chacun trouve peu à peu son rythme. Claire le cabri zigzague à travers les groupes qui peinent en côte, suivie de près par Julie et les autres. Elle ne parvient pourtant pas à dépasser « Tonton » Olivier... le vieux singe est encore, pour quelques temps, “the King of the trail” ! 

Pendant la course, chacun fait face à ses défis personnels. Claire joue les araignées, à 4 pattes dans les pentes les plus raides – merci le yoga ! Julie peine à digérer un mélange isotonique mal dosé et Luc est en compétition avec lui-même, les kilomètres passant. Mathilde, en lendemain de veille, dépasse en montée pour mieux se faire distancer en descente et gère une inflammation au genou persistante. Antoine, quant à lui, est heureux : ses genoux sont aussi souples que des élastiques, aucune douleur ! La larme à l’œil, il profite pleinement de sa course malgré quelques lenteurs. Olivier… tiens, mais où est-il ? Tout devant !

Sur le 40, les courageux doivent également gérer leur effort. Le parcours est beau, mais la chaleur est là. Pascale, malgré son expérience, peine sur le dernier kilomètre, assoiffée. Elle avait décidé de la jouer « cool » et gaze en fin de course. Trop tard, elle passe à côté de son objectif à 8 minutes près. André, tablette à la main, jongle entre dénivelé et mails aux investisseurs. Bruno, lui, talonne Pascale ; c’est son lièvre, il ne la quitte pas d’une semelle afin d’atteindre son objectif, une sortie en moins de 6h30.

Malgré les challenges individuels et leurs gageures respectives, chacun finit par arriver à bon port. Bonne nouvelle : tous les Crabes sont finishers ! 

Les résultats font également honneur au mode de vie « ascète » des Crabes : Claire finit 6ème et Julie 8ème chez les dames, Olivier 52ème au scratch.

Bière et pain saucisse, voilà les vrais secrets du sportif !

Place au repos et à la “récup” façon Crabes. Une Blanche ou deux, une assiette garnie, un pillage en règles du ravito – ils avaient du jambon à foison !

Parce que le réconfort qui suit l’effort est un élément fondateur dans le groupe du « banc Schaller », il ne s’arrête pas à la prairie dans laquelle les traileurs profitent d’une détente bien méritée après la course. La troupe migre dans la belle maison de pierre de Bruno. Au programme : barbecue, papote et surtout, festivités !

Une belle surprise aussi : l’endurante Pascale célèbre une année de plus. L’occasion pour Mathilde, la pâtissière du groupe, de partager sa recette de Pavlova. Pascale souffle sa 47ème bougie en bonne compagnie. Elle peut être fière d’elle. Cette année, elle a déjà couru les 127 kilomètres du Gran Canaria et prépare les 170 des Swiss Peaks. Pas mal pour une « vétérante » !

Cette douce soirée d’été, autour d’un brasero sur une terrasse d’Ardenne, est l’occasion pour tous de célébrer ce bel esprit de communauté qui fait le groupe RCB. Traileurs ou « pisteurs », au final ce qui nous rassemble, c’est l’amour du sport et du partage. 

Le dimanche matin, une bonne partie de la compagnie profite du soleil et des beaux espaces ardennais pour une balade « récup » suivie d’un bon spaghetti en famille. C’est l’heure – trop tôt – pour chacun de se séparer et de retourner chez soi.

Patience ; dès mardi, la bande chausse à nouveau ses baskets et galope à travers la forêt de Soignes, histoire de préparer les courses à venir. Mais surtout, autant d’occasions pour les Crabes bruxellois d’amasser de précieux souvenirs entre courses et amitié lors de ces échappées en pleine nature.

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